Avoir des projets
Voyager, avoir un enfant, acheter une maison sont souvent questionnés par l’arrivée de la maladie dans sa vie. Avec un peu d’organisation et en écoutant son corps, tout est possible et on le sait avoir des projets c’est bon pour le moral et la santé !
Voyager avec une SEP, tout est possible !
Sclérose en plaques et voyages ne sont pas incompatibles et il n’y a priori aucune destination impossible, cela demande juste un minimum de préparation et d’organisation.
Un pense-bête dans la valise !
• la carte européenne d’assurance maladie (CEAM) : à demander au moins deux semaines avant votre départ pour les voyages en Europe sur le site ameli. Cliquez ici
pour en faire la demande.
• les médicaments nécessaires pour toute la durée de votre séjour et un conditionnement isotherme pour les conserver à la température requise.
En cas de voyage en avion ne mettez pas tous vos médicaments dans votre valise au cas où elle serait perdue, préparez un sac que vous garderez avec vous.
• la carte de personne handicapée pour éviter les files d’attente dans le cas de visites de musées par exemple.
• une ordonnance rédigée en anglais de préférence indiquant votre état de santé, la dénomination commune internationale (DCI) de chacun de vos médicaments et la nécessité de les transporter avec vous.
En cas de mobilité réduite, quelques informations pratiques sont à connaître sur les modalités de réservation et les aides proposées, pour les découvrir nous vous conseillons la lecture des brochures : « Vacances et sclérose en plaques » « SEP et vacances » de la Fondation ARSEP.
Si vous voulez vous simplifier la tâche, il existe des agences de voyages spécialisées dans l’organisation de séjours pour personnes à mobilité́ réduite, vous les trouverez facilement en tapant les mots clés « voyage mobilité́ réduite » sur internet.
Alors maintenant à vous de jouer, nous vous souhaitons de bons préparatifs et de très belles vacances.
Acheter un bien immobilier, conclure un prêt bancaire, s’assurer…
Accéder à un prêt immobilier, un prêt à la consommation, un prêt personnel, s’assurer, etc. peut s’avérer un réel parcours du combattant pour une personne vivant avec une sclérose en plaques. Elle est en effet considérée comme « un risque aggravé de santé », les primes d’assurance sont donc plus importantes ou refusées. Les assurances des banques, censées répartir les risques entre tous les assurés comportent malheureusement de nombreuses exclusions. Il faut donc en choisir une ayant signé la convention AERAS (Site de l’AERAS : Cliquez ici), qui couvre les risques de façon plus large.
N’hésitez pas à en mettre plusieurs en concurrence, car les grilles de tarification sont très variables d’une assurance à l’autre, certaines faisant payer une surprime.
Certains sites internet peuvent vous aider à comparer les offres existantes, il suffit de mettre les mots clefs suivants sur votre moteur de recherche « comparatif assurance emprunteur risques aggravés de santé ».
Depuis la loi Lagarde-Hamon, vous avez le choix de votre assurance lorsque vous empruntez à une banque.
Pour aller plus loin, vous pouvez consulter la fiche pratique de France asso santé « Santé Infos Droits : L’accès aux prêts et à l’assurance emprunter des personnes en situation de risque aggravé – convention AERAS » : cliquez ici.
Le désir d’enfant : un désir bien naturel
Si la sclérose en plaques n’a aucun impact sur la fertilité des femmes et des hommes, il n’en est pas de même pour les traitements. Les immunosuppresseurs agissent sur la fertilité féminine et masculine et les interférons peuvent augmenter le risque de fausse couche spontanée. Aussi, si vous avez un désir d’enfant consultez votre neurologue pour discuter avec lui de la bonne stratégie à adopter vis à vis de vos traitements.
Si après l’arrêt des traitements, une grossesse tarde à venir des solutions existent auxquelles vous pouvez recourir :
• pour les hommes, il est possible de prélever son sperme et de le congeler,
• pour les femmes de prélever et de conserver des ovocytes ou un fragment d’ovaire ou d’avoir recours à la fécondation in vitro afin de ne pas renoncer à votre projet.
Si l’enfant désiré ne vient pas, vous pouvez aussi vous tourner vers l’adoption.
Vous pouvez trouver des informations exhaustives à ce sujet sur le site de la Fondation ARSEP : cliquez ici